Avant la corde et le baudrier, il y a la marche d’approche. Une étape incontournable pour les grimpeurs, mais un terme parfois flou pour ceux qui ne pratiquent pas la montagne.
Est-ce une randonnée classique ? Pas tout à fait.
Est-ce déjà de l’escalade ? Pas encore.
C’est ce moment entre les deux, parfois court, parfois interminable, qui relie la vallée aux parois, aux sommets ou aux refuges.
Elle demande de l’endurance, une bonne technique de progression et surtout des chaussures adaptées. Dans cet article, on revient sur ce qu’est la marche d’approche, en quoi elle se distingue d’une randonnée classique, qui la pratique et pourquoi le choix de vos chaussures peut faire toute la différence.
Marche d’approche : quelles différences avec la randonnée ?
La marche d’approche, c’est ce tronçon qui relie la « civilisation » au départ d’une paroi, d’un sommet ou d’un refuge. Elle se situe entre la randonnée et l’escalade. Trop technique pour être une simple balade, pas encore aussi engagée que l’ascension, elle prépare le terrain.
Ce qui la distingue d’une randonnée classique, c’est la variété et la technicité du terrain. Vous pouvez enchaîner un sentier forestier, un pierrier instable, une dalle rocheuse à franchir à quatre pattes et finir par une pente raide avant d’arriver à votre objectif. La marche d’approche demande donc plus d’attention, plus de précision dans le placement des pieds et souvent plus d’effort physique.
C’est aussi une étape qui conditionne la suite : arriver fatigué ou mal préparé peut compromettre l’ascension. Elle demande de gérer son rythme, de rester attentif et de s’équiper correctement, surtout côté les chaussures.
Contrairement à des baskets ou à des chaussures de randonnée lourdes, les chaussures de marche d’approche sont pensées pour la polyvalence : marcher longtemps, grimper sur des rochers, supporter des charges et rester fiables sur un terrain changeant.
Vous la verrez souvent comme une « mise en jambes », mais en réalité la marche d’approche fait partie intégrante de l’aventure en montagne. Elle teste déjà votre endurance, votre technique et votre mental.
Marche d’approche : pour qui et dans quel contexte ?
La marche d’approche concerne d’abord les grimpeurs et les alpinistes. Pour eux, c’est la porte d’entrée vers la voie qu’ils veulent gravir. Avant de sortir la corde et le baudrier, il faut parcourir ce tronçon parfois long et exigeant.
Les randonneurs confirmés s’y intéressent aussi. Certains itinéraires mènent vers des lacs d’altitude ou des points de vue accessibles uniquement après une marche d’approche. Un bon moyen de sortir de la routine de la randonnée et de chercher un peu plus de challenge.
Enfin, les professionnels de la montagne comme les guides ou les secouristes la connaissent bien. Elle fait partie de leur quotidien, qu’il s’agisse d’accompagner un groupe ou d’intervenir sur un terrain accidenté.
La marche d’approche, ce n’est donc pas réservé à une élite. Elle attire tous ceux qui veulent accéder à des lieux plus sauvages, moins fréquentés, et vivre la montagne autrement.
Chaussures de marche d’approche : comment bien choisir ?
Semelle des chaussures de marche d’approche : accroche et précision
La semelle est la pièce maîtresse. Elle doit accrocher sur la roche comme un chausson d’escalade, tout en restant assez confortable pour marcher plusieurs kilomètres. L’avant est renforcé pour poser le pied sur de petites prises, parfois même grimper quelques mètres sans chaussons. Le reste de la semelle reste plus souple pour amortir les pas et supporter la marche sur sentier.
Stabilité et maintien : les essentiels de la marche d’approche
En marche d’approche, vous traversez des pierriers, des racines, des dalles rocheuses. Le pied doit être bien maintenu pour éviter les torsions et les faux pas. La tige, souvent basse ou semi-montante, apporte ce maintien sans alourdir la chaussure. C’est ce qui fait la différence avec des baskets ou des chaussures trop souples, qui manquent de soutien sur terrain instable.
Chaussures de marche d’approche : confort ou performance, faut-il choisir ?
Une chaussure de randonnée lourde fatigue vite.
Un chausson d’escalade est impraticable sur plusieurs kilomètres.
La chaussure de marche d’approche se situe entre les deux : assez rigide pour grimper, assez souple pour marcher. Ce compromis permet d’avancer longtemps tout en restant efficace dans les passages techniques.
Quand choisir une chaussure de marche d’approche ?
Vous en avez besoin dès que votre itinéraire mêle distance, dénivelé et passages techniques. Pour une simple balade en forêt, une chaussure de randonnée suffit. Mais si le terrain devient rocheux, si vous devez progresser avec un sac chargé ou atteindre le pied d’une voie, la chaussure d’approche prend tout son sens. Elle sécurise vos pas et vous permet d’arriver prêt à grimper, plutôt qu’épuisé par l’approche.

La marche d’approche, c’est déjà l’aventure
La marche d’approche fait partie intégrante de l’expérience en montagne. Elle est exigeante, mais c’est aussi ce qui la rend intéressante : elle vous plonge déjà dans l’aventure avant même d’avoir posé les mains sur la roche.
C’est une étape qui demande de l’endurance, de la technique et surtout un équipement adapté. Elle prépare le corps et l’esprit à l’ascension et influence directement la suite : arriver au pied de la voie frais et confiant, ou déjà épuisé.
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